c'est tout !
Je lisais "1984" d'Orwell quand le sommeil est venu se poser, lourd, sur mes paupières.
J'ai posé mes lunettes à côté de moi et Orwell à côté de mon lit, et je me suis endormie.
Plus tard, un rêve m'est revenu, et je n'arrivais pas à savoir durant quelle nuit il m'était apparu.
Mais en fait c'était pendant cette sieste.
Il y avait une jolie maison en bois, avec une petite véranda. Il y avait de belles plantes, vertes.
Et il y avait une bouche pressée à embrasser.
Il y avait aussi d'autres choses mais je n'arrive plus à bien me souvenir. Il fallait que je cherche des cubes pour jouer à un jeu car je ne trouvais pas de dé.
Enfin bref... Sieste agitée.
Il fait beau. On joue comme deux enfants. Il me prend sur son dos, on se balade comme ça dans le jardin. Je crois qu'il y a toute la bande qui est ici, mais ils sont tous partis et nous deux on est resté.
Une voiture vient se garer.
C'est Elle. Mais je suis la seule à le savoir. Elle se fait passer pour une amie, une dame, je ne sais pas...
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ILS décident de divorcer.
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Je vis seule avec ELLE.
On est dans la rue, je me balade, ELLE est derrière, ELLE vole une voiture dans un garage.
La police passe à ce moment là.
On nous emmène toutes les deux dans un endroit. Il fait nuit. il y a plusieurs petits bâtiments blancs. Il y a des néons au dessus des portes.
Ils L'emmènent dans l'un des bâtiments. Moi dans un autre. On m'interroge pour savoir ce que j'ai vu.
nouveaux rêves............
Mon inconscient me parle beaucoup en ce moment...
Alors d'abord je me suis retrouvée dans une espèce de J.O. enfin, il paraît que c'était les J.O. ... Nous étions dans une salle, très grande salle, toute jaune. Il y avait beaucoup de monde. Nous étions dans les gradins, au premier rang... Nous avions gagné la chance d'assister à ces J.O. Face à nous, rien. Un grand espace vide au milieu des gradins. Mais beaucoup de monde dedans par contre...
J'étais donc au premier rang, sur les genoux d'une copine, elle-même assise à côté d'une autre fille qui était elle même assise à côté de Victoria Abril... J'avais allongé mes jambes, de sorte que mes pieds étaient sur les genoux de Victoria. Des caméras filmaient Victoria, en direct, et je savais qu'elles me filmaient aussi.
Derrière nos gradins, il y avait une scène... ou plutôt une grande estrade. Là, des danseurs de salsa...
De la musique défilait, et la copine avec qui j'étais venue a attrapé la fille d'à côté et elles se sont mises à danser sur le côté des gradins. Les gens ne les voyaient pas, mais les caméras oui.
J'ai chuchoté à Victoria qu'au prochain changement de musique, nous allions danser toutes les deux. Je l'ai finalement entraînée vers le côté des gradins avant que la musique se termine mais dès que nous nous sommes levées, les dernières notes s'éteignaient...
Je lui ai souri, les filles se sont rassises et nous nous sommes mises sur le côté, impatientes que la nouvelle musique commence...
Dès qu'elle a commencé, nous nous sommes mises face à face et nous avons dansé. On se regardait, sans se lâcher des yeux, c'était génial.
Elle faisait des mouvements avec ses mains, je m'en souviens encore... C'était adorable.
Ensuite nous nous sommes rapprochées, nous avons dansé plus près, en nous tenant les mains et la taille. Je la faisais voler dans les airs, elle riait. Elle avait mis mes nouvelles chaussures, mais il y avait beaucoup plus de talons... elle était donc à peu près de ma taille...
À un moment, je l'ai soulevée en l'air mais nous sommes tombées toutes les deux. Elle était de dos, contre moi... Nous ne nous sommes pas fait mal, on riait. En tombant, sa jupe s'est relevée, juste un peu, alors elle l'a vite remise bien et s'est tournée vers moi en riant...
-Dis donc toi, il faut que tu trouves un moyen de te faire pardonner de m'avoir fait tomber ainsi !!
Alors j'ai répondu :
-Oh... Demande-moi ce que tu veux...
Et là elle s'est exclamée :
-Embrasse-moi fougueusement !!!
J'ai trouvé l'expression trop drôle, et je me suis penchée vers elle et l'ai embrassée.
Je ne savais pas trop comment faire... Mais j'étais plutôt amusée.
À ce moment, je me suis dit que je devais être filmée par les caméras, et puis je me suis dit que je m'en fichais, qu'elle me l'avait demandé... Alors je me faisais pardonner.
À la fin de ce baiser, je me suis retrouvée dans le salon de mes grands-parents.
Ma petite soeur et ma cousine étaient là. La télé était allumée.
Les J.O.
Victoria était partie et je revenais juste de mon excursion là-bas...
Ma grand-mère est arrivée de la salle à manger...
Alors je lui ai dit :
-Il y avait Victoria Abril là-bas !!!! J'ai même dansé avec elle et...
-Oui oui... Tu l'as embrassée... On a tout vu. D'ailleurs je l'ai trouvée un peu prétencieuse aujourd'hui. Elle se prenait pour le nombril du monde...
Alors là je me suis un peu mise en colère :
-Hé ! ne dis pas ça de ma Victoria ! Ce n'est pas vrai en plus ! Elle est rigolote comme tout ! Elle blague tout le temps... Elle ne se prend pas du tout pour le nombril du monde... Bien au contraire... Elle est simple et abordable. Vraiment...
-Oui oui tu as raison... Elle est quand même bien sympa...
0o° °o0
Après, je me suis retrouvée près de Paris, dans les Yvelines.
Devant chez Sylvaine.
je venais ici avec mes parents et ma soeur pour aller à une fête organisée le lendemain par mon oncle.
Voisin de Sylvaine, nous allions passer la nuit chez un autre "membre" de la famille pour nous rendre chez lui le lendemain.
C'était la sortie de l'école, et plein de petits enfants passaient devant moi.
Soudain, un petit garçon adorable m'a appelé...
C'était Pierre, le fils de Sylvaine. Toujours aussi mignon, il avait un petit blouson à capuche et était suivi par de nombreux autres petits enfants...
Ils se rendaient tous chez lui.
Ils grimpèrent tous la colline sur laquelle la maison était perchée.
Je décidais de les suivre pour aller saluer Sylvaine.
Elle était là, souriante de me voir.
La salle était un peu moins meublée qu'en vérité mais sinon c'était la même.
Je finis par regarder autour de moi et vis que mon oncle, avocat, était là.
Il était apparemment un grand ami de Sylvaine.
J'étais un peu déçue.
J'aurais voulu rester seule avec elle. Pouvoir lui parler. Juste à elle.
Mais elle avait l'air ravie que mon oncle soit là et j'ai vite compris qu'il ne nous laisserait pas...
Mes parents et ma soeur étaient dans la voiture, au bas de la maison, ils me demandèrent si je souhaitais venir avec eux ou rester avec Sylvaine. Je leur fis signe que je restais quand même avec elle.
D'un immense jardin autour..................
Et de plein plein de gens.........................
D'un ami "multicolore" *comme moi*............................
D'une immense maison.............................................
D'un bain moussant.......................................................
Et d'Amitié avec un grand A.............................................
Tout ça autour de la piscine !!
Je me souviens ensuite que mes parents l'ont trouvée très jolie et différente des autres...
Je passe au deuxième rêve... Je suis avec des gens dans une maison... Ils représentent des mélanges fous de : ma tante, ma grand-mère, ma prof d'espagnol, ma prof de français, et d'une amie... J'apprends qu'elle... est invitée au barbecue donné le soir... Je sais aussi que mes parents sont invités alors je commence à paniquer... Je le dis à la femme de maison (celle qui est un sacré mélange) et elle se dit qu'ils ne vont pas en faire un drame, qu'on nous mettra chacune à un bout de la table, etc. Elle est dans le jardin... Il y a plein de gens autour d'elle... Elle rit... Elle est au soleil, dans l'herbe. Je suis dans la maison, sombre... Elle me voit, me regarde très vite... ILS arrivent. ILS décident de s'installer à la table, de nos places, nous pouvons tous trois la voir. IL ne l'a pas repérée tout de suite, mais ELLE si. et là elle dit une phrase horrible : oh mais que vois-je là-bas ? c'est notre monstre... Là je deviens rouge de colère, je hurle que ce n'est pas un monstre, qu'ILS sont horribles, que ce sont EUX les monstres... ILS sont très calmes, ILS parlent d'elle méchamment mais calmement, en mangeant... ILS sont écoeurants à voir.
Puis je me retrouve dans une sorte de forêt dans laquelle j'étais déjà allée il y a quelques nuits... Cette forêt est dans la continuité du jardin d'un grande maison mais nous sommes tellement loin qu'on ne le sait plus... Il y a un barrière d'arbres et je me retrouve au même endroit que la dernière fois. Dans ma tête, une voix me dit qu'il faut que je passe toutes mes journées ici à me cacher en attendant el la retrouver. Je suis accompagnée d'un homme (un mélange de deux de mes cousins), d'une femme (elle ressemble un peu à mon ancienne prof d'histoire/géo...) et d'un bébé... Ce bébé a les yeux bridés comme ma petite cousine... La nuit est là, nous devons dormir... Plusieurs nuits tranquilles se sont écoulées depuis la dernière fois, mais là il va falloir à nouveau affronter les loups... L'homme jette une couverture sur le bébé que nous entourons tous et me dit de ne surtout pas bouger... Ma peau est tendre et elle plairait au loup... Il arrive, je sens sa gueule sur mon épaule... J'ai enfoui ma tête sous mon bras... L'homme commence à parler au loup, qui lui répond, gentiment. Je comprends tout ce qu'il dit... Tout d'un coup, mon esprit me rappelle que les loups n'aiment pas manger les éléphants et je me rends compte que mon bras droit est multicolore. En effet, il est de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel...
Je fais donc croire au loup que je suis un éléphant qui a mal tourné, que ce bras multicolore est en fait ma trompe et que j'ai un corps bizarre... Je suis un éléphant "anormal".
Il parait un peu intrigué, et sur la défensive, puis il s'adoucit...
Pour finir, je suis dans une maison, j'ai l'impression d'y être déjà allée...
Je suis avec un ami, mais je ne sais pas qui...
Il y a une femme... Une ancienne amie. Elle est habillée toute de noir, j'ai son visage dans la tête mais je n'arrive pas à le décrire... Je n'arrive à voir qui elle est.
Un peu du style Kristin Scott Thomas avec un visage un peu plus anguleux...
Ou alors Lio, en très maigre...
Mais un visage très très doux... Des yeux... Je ne sais même pas s'ils sont noirs ou bleus.
Elle vient d'emménager avec son mari, il est militaire et ne cesse de faire des entraînements dans le jardin.
Il est absent toute la journée, ne revient que le soir vers 18h...
Elle essaye de se persuader qu'elle est heureuse.
Il y a une pièce, la lumière est rouge à l'intérieur...
Je sais qu'il va se passer quelque chose dans cette pièce, avec elle, car j'ai déjà fait ce rêve...
Mais je ne sais pas quoi.
Elle porte un tailleur entièrement noir, elle est très belle.
Ses cheveux sont attachés, ils sont eux aussi noirs, sa peau est très blanche...
On pourrait la comparer à Morticia Addams, bien sûr, mais elle n'est pas glauque... Du tout...
Elle est très grande. Elle a un petit sourire triste.
Son visage est là, bien présent dans ma tête... mais je n'arrive pas................
je crois que je suis habillée comme elle.
Nous sommes tous trois dans le couloir qui lui est peint en blanc, mais qui est pourtant très sombre.
Le parquet est très beau... le bois est blanchi.
Il y a un côté vacances...
Pour arriver à la porte, il faut monter un escalier, dehors.
Et pour aller dans le jardin c'est la même chose.
Il y a donc ce couloir, à gauche, il y a la porte d'entrée, à droite la porte qui donne sur le jardin.
Et il y a cette pièce dont l'intérieur est rouge qui est en face de moi.
il y avait une place entre un sourire et le titre d'une chanson de Lumière en espagnol...
parfois ça fait drôle de se dire
qu'pour vous on a risqué 10 années
si je ne dis rien
c'est pas qu'j'me rends pas compte
c'est qu'j'suis épatée
J'ai grandi dans ses bras
le lait invisible de son sein
a coulé dans ma gorge
Je me suis sentie
comme une fleur qui s'épanouit
j'ai grandi j'ai grandi dans ses bras
le lait de ses lèvres
sur ma tempe a coulé a coulé
dans mon esprit il a arrosé les bourgeons
et ils ont grandi, grandi grandi dans ses bras...
Hier soir j’ai lu le récit de Jonathan Livingston le goéland. Je me suis alors envolée avec les ailes de la liberté et j’ai vu l’amour…comme elle avant moi l’avait fait…
L’auteur explique son message : « Brisez vos limites, faites sauter les barrières de vos contraintes, mobilisez votre volonté, exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être. Découvrez ce que vous aimeriez faire et faites tout votre possible pour y parvenir. »
Quelques phrases relevées :
« T’est-il donc si difficile, Jon, d’être comme tous les autres membres de la communauté ? »
« Ils ne comprennent rien ! Ils commettent une erreur, une terrible erreur ! »
« Jonathan le Goéland comprit que l’ennui, la peur et la colère sont les raisons pour lesquelles la vie des goélands est si brève et, comme il les avait chassés de ses pensées, il vivait pleinement une existence prolongée et belle. »
« N’apprenons rien et le prochain monde sera identique, avec les mêmes poids morts à soulever, les mêmes interdits à combattre… »
« Tu seras prêt à prendre ton vol pour aller là-haut connaître le sens de la bonté et de l’amour… »
« Jonathan apprenait toujours très vite la leçon des faits et maintenant, devenu le disciple attitré de l’Ancien en personne, il assimilait les notions nouvelles comme l’eût fait un ordinateur ailé. »
« Plus Jonathan apprenait à pratiquer la bonté, plus il s’appliquait à comprendre la nature de l’amour, plus profond était son besoin de retourner sur la Terre. Car, en dépit de son passé solitaire, Jonathan le Goéland était un apôtre-né et, pour lui, démontrer l’Amour, c’était transmettre à un goéland trébuchant dans la solitude, à la recherche de la vérité, un peu de cette vérité que lui, Jonathan, avait découverte. »
« Je serai un vrai hors-la-loi si c’est là ce qu’ils cherchent et je leur ferai regretter… »
« Ne les juge pas trop sévèrement… En te rejetant, les autres goélands n’ont fait de tort qu’à eux-mêmes et un jour ils le comprendront, et un jour ils verront ce que tu vois. Pardonne-leur et aide-les à y parvenir. »
« Nous sommes libres d’aller où bon nous semble et d’être ce que nous sommes. »
« Il parla de choses fort simples, disant qu’il appartient à un goéland de voler, que la liberté est dans la nature même de son être, que tout ce qui entrave cette liberté doit être rejeté, qu’il s’agisse d’un rite, d’une superstition ou d’un quelconque interdit. »
« La seule loi digne de ce nom est celle qui montre le chemin de la liberté. »
« Il faut t’efforcer de voir le Goéland véritable –celui qui est bon- en chacun de tes semblables et l’aider à le découvrir en lui-même. C’est là ce que j’entends par amour. »
« Ne te fie pas à tes yeux… Tout ce qu’ils te montrent, ce sont des limites, les tiennes. Regarde avec ton esprit, découvre ce dont d’ores et déjà tu as la conviction et tu trouveras la voie de l’envol… »
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